Interview | Louise Knobil répond à nos questions

Après une formation classique et une exploration du monde du rock, Louise Knobil, artiste polyvalente, jongle avec talent entre sa contrebasse et sa voix pour créer des compositions empreintes de jazz, mais surtout de cette précieuse notion de liberté. Après la sortie de son premier album Knobil or not Knobil, elle part en tournée avec ses deux knodisciples, ils seront sur la scène du Périscope le samedi 30 mars dans le cadre du festival Récif, d'ici là elle a accepté de répondre à quelques-unes de nos questions !

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Bonjour Louise, pour commencer, nous adorions que tu nous plonges directement dans ton monde.
Que se cache-t-il à travers l’idée de “Jazz Pailleté” que l’on a croisé à plusieurs reprises pour décrire ton projet

Ce que je veux exprimer au travers de ce Jazz Pailleté, c’est le côté chaleureux, inclusif et festif du projet KNOBIL. J’ai envie de déconstruire l’idée que le Jazz doit toujours être « sérieux » et ça passe autant par les thématiques variées abordées dans ma musique (Polyamour, recette de pesto, manque de sommeil, etc), que par l’écriture instrumentale que par la tenue vestimentaire pailletée de chaque musicien.ne.s sur scène.

Quelle est l’histoire de ce trio formé avec tes deux knodisciples, Chloé Marsigny à la clarinette basse et Vincent Andreae à la batterie ?

J’ai rencontré mes deux knodisciples à la Haute Ecole de Musique de Lausanne (HEMU). On faisait simplement des sessions (des jams entre nous dans les locaux de l’école) et on s’entendait bien. Ça m’a paru tout à fait naturel de les engager pour KNOBIL.

Dans ton projet actuel KNOBIL, l’utilisation de ta voix est une nouveauté, qu’est-ce qui t’a amené à ajouter cet élément dans ton processus de création ?

Effectivement, j’ai commencé à explorer ma voix pendant le premier confinement. Je devais réaliser des vidéos pour préparer mes concours d’entrée pour les hautes écoles de Jazz et j’étais seule chez moi. Je devais jouer de la basse toute seule et je trouvais ça un peu triste, alors j’ai spontanément rajouté du chant. Ça a été un déclic et j’ai commencé à composer des mélodies et des paroles en plus de la musique instrumentale (et je n’ai toujours pas arrêté !).

On est ravi·es de vous accueillir pour la première édition de notre nouveau festival, Récif. Est-ce la première fois que tu viens jouer à Lyon ?

Ce sera la troisième qu’on jouera à Lyon. On est passé.e.s dans un bar « La Corniche » et au Ritaplage lors de tournées précédentes, mais c’est la première fois au Périscope. On a super hâte !

Maintenant qu’on se connait un peu mieux… accepterais-tu de nous partager ton morceau guilty pleasure ?

Avec plaisir, c’est « I know you know » de ma déesse personnelle Esperanza Spalding !


Rendez-vous le samedi 30 mars pour le concert de Knobil au Périscope, en première party de The Separatist Party dans le cadre de Récif – Festival Jazz à Lyon du 26 au 30 Mars !

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