Stories | We Jazz Records : les dates clefs.
- par Mathieu Durand
- Septembre 2020
Yes We Jazz.
Label, festival, collectif, show à la radio et même magasin de disques, We Jazz fait rayonner le jazz made in Finland avec un succès croissant. Leur fondateur, Matti Nives revient sur les moments forts de leur jeune mais prolifique histoire.
L’année où tout a commencé
« La « marque » We Jazz est apparue pour la première fois en 2009 lors d’une soirée où, avec mon ami saxophoniste Timo Lassy, nous étions invités à passer des disques dans un club. Quant au festival, il est né en 2013 et je crois que c’est vraiment à ce moment-là que les gens ont commencé à prendre conscience de ce que nous faisions. »
L’année du premier disque
« L’album éponyme de Bowman Trio’s en septembre 2016. C’était la première sortie en vinyle pour laquelle nous avions mis le paquet au niveau promotion et distribution. Mais en réalité, un an avant, il y a eu une cassette plus confidentielle : Taco, Taco, Taco! du mystérieux Buba Wii Aa. Le genre de chose qui peut plaire aux plus furieux des diggers… »
L’année de la fierté
« Jusqu’à présent, notre meilleure vente, c’est le Mopocalypse de Mopo qui est sorti en 2018, même si certains commencent à les titiller comme le Koma Saxo de Petter Eldh (sorti en 2019). Mais je suis fier de pouvoir dire que j’aime tous nos disques. En tout cas jusqu’ici ! D’ordinaire, j’écoute davantage nos futures sorties plutôt que les anciennes. Mais dernièrement, j’ai fait un mix spécial We Jazz pour HHV, le super magasin de disques de Berlin, et j’ai beaucoup aimé réécouter nos anciens trucs aussi ! »
L’année de la confirmation
« 2020… non, non, il vaut mieux repousser à 2021 (rires). Plus sérieusement, 2019 a été notre plus grosse année car c’est la première avec tout notre panel : le festival, le label et le magasin de disques. Et on a envie de se développer encore plus, donc si quelqu’un a deux, trois idées de vaccin, c’est le moment, hein ? »
L’année à venir
« On va sortir un album live de Koma Saxo. Même si l’album studio devait beaucoup au génial travail de production de Petter Eldh, là ça va être une toute autre démarche : ce sera brut de chez brut. Pas de montage, pas re-recording. Résultat, on peut vraiment profiter de ce quintet all-star au top de sa forme. Ils le défendront en tournée quand toute cette histoire de confinement sera terminée… »
