Gênes 2001-2021

Une mémoire contrariée à travers le cinéma

Samedi 11 septembre 2021
09h30
Grande Scène
ouverture des portes 09h00
Gratuit

Vingt ans ont passé depuis les manifestations de juillet 2001 à Gênes, trois journées au cours desquelles la répression de la mobilisation anti-G8 causa la mort d’un manifestant et vit un durcissement des techniques de maintien de l’ordre systématiquement reconduit depuis à l’échelle européenne. Alors que les violences policières connaissent aujourd’hui, en France en particulier, une actualité inédite et qu’elles semblent désormais constitutives de l’identité même des mobilisations et des colères sociales, quelles mémoires subsistent des événements génois ? Quelles iconographies des luttes ces violences ont-elles ranimées et propagées ? En repartant des images de la mort de Carlo Giuliani à travers la projection du film de Francesca Comencini, Carlo Giuliani Ragazzo (2002), la dernière journée du colloque « Gênes 2001-2021 » invite des historiens du cinéma et des avocats, à questionner la place ambivalente des images dans la construction d’une archive et d’un récit, tant judiciaires que militants, de Gênes. Dans un deuxième temps, la présentation d’un choix de films courts et d’extraits de moyens métrages sera l’occasion d’ouvrir une discussion avec l’ensemble des participant.e.s du colloque et le public autour de cette iconographie politique de Gênes.

  • 9h30 : introduction par Alice Leroy (maîtresse de conférences en cinéma à l’Université Gustave-Eiffel) et Dork Zabunyan (professeur de cinéma à l’Université Paris 8).
  • 10h-11h : projection de Carlo Giuliani Ragazzo, de Francesca Comencini (Italie, 2002).
  • 11h-12h : Discussion avec Dario Marchiori (maître de conférence en cinéma à l’Université Lyon 2) et Salvatore Palidda (Professeur de sociologie à l’Université de Gênes).
  • 12h15-13h30 : Gênes 2001, une iconographie politique des luttes. Projection d’un choix de films et d’extraits.
→ Avec le soutien de l’ENS de Lyon, de L’Institut Culturel Italien et de l’Unipop
Visuel : © Ilaria Bracaglia, avec l’autorisation de la revue Zapruder