Ateliers « tout public », l’Épicerie Moderne met son public en action

© Marion Bornaz

Ensemble, simplement.

Partenaire de longue date du Périscope, la scène de musiques actuelles l'Épicerie Moderne à Feyzin a toujours mis au cœur de son projet la variété de ses publics. Sa politique dites "d'action culturelle"  met en œuvre des projets destinés à des publics variés et ciblés. Aujourd'hui néanmoins, on s'interroge au sein des épiciers : plutôt que des projets pour chacun, pourquoi ne pas penser des projets pour tout le monde ? 

Faire de l’action culturelle, c’est valoriser les artistes et faire découvrir leurs œuvres à travers d’autres moyens que ceux habituels de la représentation ou de l’exposition. Souvent, cela passe par des ateliers. Le format offre une grande proximité et permet notamment le partage et parfois même la transmission du savoir-faire de l’artiste, ce qui ouvre au public la possibilité de créer avec elle ou lui. S’il est un lieu particulièrement innovant en matière d’action culturelle dans la région, c’est l’Épicerie Moderne à Feyzin.

Active depuis le début de son aventure dans les champs de la programmation jeune public et des actions en milieux scolaires, l’épicerie a aussi proposé avec succès des formats alternatifs comme la Chorale Rock ou l’événement familial Moderne Tropique.

Dernière nouveauté en date, des ateliers « tout public » ont été lancés il y a deux ans.

« Dans l’action culturelle traditionnelle, on a tendance à flécher des actions en fonction des publics : jeune public, retraités, scolaires, publics éloignés ou empêchés… » explique Pauline Jupin, en charge de ces projets à l’Épicerie Moderne. « C’est une approche qui permet d’adresser les particularités de chaque public donc c’est très bien mais on s’est rendus compte que cela avait aussi des limites. Et qu’il y avait plein d’autres publics que ce type d’événements intéressait. Alors on s’est lancés ! » Résultat, des petits groupes de 8 à 12 personnes ont pu découvrir la technique du paper cut, entre autres, avec Don Mateo ou s’essayer au chant créole avec Olivya et Raphael du groupe Dowdelin. Des expériences marquantes pour les participants autant que pour les artistes qui sont souvent de grands timides et profitent eux aussi de cette proximité pour engager une conversation différente avec leur public.

En fait, la proposition d’ateliers « tout public » ouvre un nouvel espace qui rapproche encore un peu plus l’action culturelle et la programmation. Une programmation qui met le public en action : et si c’était ça, l’action culturelle de demain ?

Ça vous tente ? Inscrivez-vous pour le premier atelier tout public de la saison le mercredi 21 octobre avec le peintre et illustrateur Quetzilla.